Vegetales

matières

Tous mes sacs et accessoires sont faits en matières 100% végétales, et les plus locales possibles.

Que ce soit pour le tissu, le fil, les boutons ou le rembourrage, je me suis appliquée à trouver une alternative à chaque élément afin qu’il entre dans mes critères écologiques.

le lin

La culture du lin a l’avantage de n’exiger ni arrosage intensif, ni pesticide. Les tissus que j’utilise sont tissés et filés en Belgique, à partir de lin cultivé entre le nord de la France et Amsterdam. Mon fil et mes sangles sont également en lin et produits en France.

LE BOiS

Les boutons que j’utilise sont fabriqués en Ariège, par une petite entreprise qui prélève le bois dans les Pyrénées ariégeoises ! Ils sont protégés avec de l’huile de lin. Pour les retrouver, c’est par ici : Les boutons de valanda

Les anneaux en bois viennent de deux entreprises différentes :

-un tourneur sur bois, juste à côté de mon atelier dans les Hautes-Pyrénées, qui travaille essentiellement avec du bois récupéré sur des coupes.

-un tourneur du Jura, qui revalorise quant à lui, les déchets des coupes de bois ou de travaux des entretiens de forêts jurassiennes

LE CHANVRE

Pour le rembourrage, j’ai choisi du feutre de chanvre habituellement utilisé pour le paillage des cultures. Les fibres de chanvre sont liées en Bourgogne par un procédé de projection d’eau sous haute pression. On a donc un rembourrage sans adjuvant, 100% chanvre français ! Que demander de plus ?

Mes cordons sont également en chanvre. Fabriqués par une entreprise vendéenne.

LE MARQUAGE à CHAUD

Pour ajouter mon logo sur mes articles, j’ai choisi un procédé de marquage à chaud. J’utilise un fer à marquer qui me permet de ne pas utiliser d’encre et de pouvoir reproduire facilement et rapidement le logo sur chaque article.

Pourquoi je n’utilise pas de plastique recyclé

Comme solution écologique, plusieurs enseignes prônent l’utilisation de tissus, fils et autres matériaux issus de plastique recyclé.

Alors oui, réutiliser des bouteilles en plastique et autres déchets pour créer de nouveaux produits, ça peut sembler très bien… à court terme. Malheureusement, cela ne règle pas le problème de l’élimination finale du plastique. Par ailleurs, la possibilité d’un recyclage cautionne la poursuite de la production des matières dérivées des hydrocarbures : c’est ce qu’on appelle « l’effet rebond ».

Donc pour ma part, quitte à créer une nouvelle marque, autant partir tout de suite sur de bonnes bases en matière d’environnement !

Pourquoi je n’utilise pas de coton

Quand on parle de tissus en fibres végétales, on pense au coton. Mais malgré l’apparition de quelques petites entreprises qui commencent à produire du coton français ou local, il s’agit essentiellement d’une matière première dont les plus gros producteurs sont la Chine, l’Inde et les Etats unis. Ça fait loin…

De plus, le coton est l’une des cultures les plus consommatrice d’eau.

Autant trouver une alternative locale et écologique

Pourquoi je n’utilise pas de métal

Au début de la création du projet, je ne l’avais pas envisagé sans métal. Mais au fur et à mesure que j’avançais dans la conception des produits, j’ai commencé à m’interroger. En effet, je me suis rendue compte que chez tous les fournisseurs que je contactais, il était impossible de savoir précisément où étaient fabriquées les pièces de bouclerie (anneaux, mousquetons, œillets…). Alors au lieu de passer des heures à chercher des usines françaises ou européennes qui pourraient fabriquer les articles dont j’avais besoin, j’ai décidé de ne pas en utiliser du tout, et de partir sur un projet 100% végétal !